Construction durable

Performance énergétique

Bâtiment à énergie positive – Solidarité Energétique ®

Associer la construction de bâtiments à énergie positive et la rénovation de bâtiments existants

Anticipant la réglementation thermique française RT 2020, qui prévoit après 2020 la mise en œuvre de Bâtiments à Energie POSitive ou BEPOS, EIFFAGE développe sa propre conception de l’énergie positive appliquée aux constructions neuves comme à la rénovation.

Priorité est donnée à la réduction des besoins énergétiques du bâtiment grâce sa conception bioclimatique, la compacité et l’inertie de sa forme, le traitement de son enveloppe et de ses façades. Les besoins résiduels en énergie sont ensuite traités avec, dans la mesure des potentialités du territoire, un recours exclusif aux énergies renouvelables locales.

Dans une logique d’analyse de cycle de vie du bâtiment, « l’énergie grise » correspondant aux dépenses d’énergie et de gaz à effet de serre en phase construction, entre dans l’arbitrage des choix de procédés constructifs et de matériaux.

Chaque bâtiment est caractérisé par une programmation et une forme architecturale spécifiques pesant sur sa performance énergétique et économique. Les équipes de Phosphore ont donc développé deux approches BEPOS sur des bâtiments différents en tous points à l’exception de leur caractère ancien et remarquable.

next.png L’approche "hightech" est appliquée à la Maison du Bâtiment, un immeuble de grande hauteur des années 60, nécessitant un habillage technologique particulièrement important et en conséquence une nouvelle programmation haut de gamme.

Maison du Bâtiment Strasbourg, approche hightech du bâtiment à énergie positive

Les équipes de PHOSPHORE entendent prolonger ici la durée de vie du bâti tout en dépassant les standards BEPOS prévus en 2020 pour les constructions neuves. Ce choix ambitieux permet d’amortir l’énergie grise dépensée pour la construction. Tous les besoins énergétiques propres à l'exploitation de la maison du bâtiment, restreints au minimum, sont couverts par la production d'énergies locales renouvelables.

Côté programmation, les façades sud et ouest, bénéficiant d'une bonne exposition, accueillent activités tertiaires, sportives, services publics et restaurants, ainsi que des logements. Un hôtel de standing occupe la partie nord-est.

next.png L’approche "lowtech" est appliquée au bâtiment dit des "Restos du Cœur", une construction compacte représentative de l’architecture industrielle du début du XXème siècle, parfaitement adaptée à une approche plus sobre en technologie et conforme au maintien de son objectif social.

Le bâtiment des Restos du Coeur à Strasbourg

En conservant les façades historiques de ce bâtiment industriel, EIFFAGE réalise le même exercice de réhabilitation énergétique, mais en intégrant des contraintes architecturales et programmatiques différentes.

A la fonction initiale de solidarité sociale s’ajoutent des programmes d’hébergement, de services publics et tertiaires abrités au sein d’une extension réalisée avec une structure mixte béton/bois.

Des panneaux solaires thermiques et photovoltaïques sont disposés au niveau des toitures inclinées au sud. Des lames de verre photovoltaïques sont disposées sur les façades sud et ouest et comblent les besoins résiduels du bâtiment.

Le bois, privilégié dans les structures et les façades, réduit l’empreinte environnementale du bâtiment.

Mutualiser et équilibrer les consommations et la production d’énergie à l’échelle de l’îlot

Chaque bâtiment, selon sa nature, sa dimension et son orientation, présente un profil et un potentiel différents en matière de performance énergétique. Si des constructions neuves permettent de produire davantage d’énergie qu’elles n’en consomment, la majorité du bâti existant dispose d'un potentiel limité de rénovation énergétique et sera toujours débiteur en énergie. De plus, certaines constructions neuves moins bien situées ou soumises à de fortes contraintes architecturales ou programmatiques, ne réuniront pas les conditions nécessaires à la performance BEPOS.

Les équipes de Phosphore ont choisi d’écarter l’approche individuelle, jugée contre-productive, au profit d'une démarche systémique de Solidarité Energétique® :

next.png Le coût de la rénovation de chaque bâti existant s’optimise grâce au bâtiment à énergie positive voisin,

next.png Les consommations et la production d’énergie trouvent un équilibre à l’échelle de l’îlot et du quartier.

Appliquant le principe de Solidarité Energétique®, la Maison du Bâtiment échange chaleur et électricité avec le bâtiment neuf appelé la « ruche ». Cette approche permet d’équilibrer  consommations et  productions énergétiques à l’échelle de la place de Haguenau.

Solidarité énergétique® entre Maison du Bâtiment et ruche.